mardi 20 mai 2008

Le Saint Coran


Le Coran, le meilleur des Livres Saints, le plus noble des testaments, le plus préférable des récits et la meilleure des paroles. Il est la vérité incontestable que le mensonge ne peut atteindre ni par devant ni par derrière, une révélation du Sage et du Loué; un Livre dont les versets ont été détaillés (et clairement exposés), béni dans sa récitation, sa méditation, la guérison avec ses versets, la référence à ses jugements et leur application.
Chacune de ses lettres vaut dix bonnes actions; il est un intercesseur qui intercède pour les croyants, un témoin sincère, un confident agréable, un compagnon de veillée utile, un compagnon fidèle, un miracle qui fait autorité; il possède une saveur et est auréolé d'un charme, il dépasse toute chose et rien ne le dépasse; ce n'est ni de la magie, ni de la poésie, ni de la divination ni une parole humaine; il est plutôt la parole d'Allah Exalté soit-Il; de Lui il provient, et à Lui il reviendra; l'Esprit Saint l'a fait descendre sur le coeur du Messager du Seigneur des univers afin qu'il soit parmi les Envoyés avec une langue arabe claire; c'est le Livre dont l'éloquence a dépassé l'éloquence de tous les autres Livres, dont la pureté de la langue a transcendé la pureté de tous les autres Livres et dont l'argument et la preuve font autorité sur tous les arguments et les preuves des autres Livres; il est une guidance, une miséricorde, une exhortation et une guérison de ce qu'il y a dans les coeurs, de même qu'il est une lumière, une preuve, une bonne direction, une droiture, un conseil et un enseignement; il est préservé des altérations, gardé des rajouts et des diminutions; il est un miracle éternel, une immunité pour celui qui s'y attache, un salut pour celui qui s'y conforme, un bonheur pour celui qui le prend comme guide, une victoire pour celui qui s'oriente à l'ombre de ses préceptes et une délivrance pour celui qui l'applique dans sa vie. Le Messager de Dieu que la Paix et le Salut soient sur lui a dit à propos du le Coran: «Récitez le Coran car il viendra en intercesseur pour ceux qui le récitent le Jour de la Résurrection» Rapporté par Mouslim Il a dit aussi: «Les meilleurs parmi vous sont ceux qui apprennent le Coran et l'apprennent aux gens »
«Dis : -Si les hommes et les génies s'unissaient pour produire une oeuvre semblable à ce Coran, ils ne sauraient y parvenir, dussent-ils y aller de tous leurs efforts réunis».(Le Voyage Nocturne, v:88)
Les contemporains du Prophète ont discerné que le Coran est inimitable quand ils y ont perçu cette esthétique que Al Walid ibn al Moghira avait déjà distinguée. En effet, ce personnage écouta une fois le Prophète réciter le Coran; les quoraïchites lui demandèrent ce qu'il en était, et il répondit ceci: «Par Dieu, j'ai écouté un langage qui n'est ni celui des hommes, ni celui des génies; il est doux, gracieux et charmant; il est fécond à son sommet, et intarissable à sa source; il est en outre placé bien haut et nul langage ne peut l'atteindre; ce ne sont certes pas là des paroles d'un être humain». Ce sentiment exprimé par une personne inculte en matière de rhétorique, de sémantique, de tropes et de stylistique, n'émane en fait que des ses seules dispositions naturelles. Cependant, les générations suivantes ont compris par la suite que cette rhétorique constituait en elle-même un défi et se sont alors attelées à en étudier les instruments stylistiques comme la comparaison, l'ellipse et la métonymie ainsi que ses aspects rhétoriques et esthétiques. Par la suite, cette notion d'inimitabilité du Coran a évolué avec le développement de la rhétorique pour se cristalliser dans les résultats, fruits d'efforts et de recherches soutenus, de Saïd Kotb, que Dieu ait son âme, dans ses ouvrages tels que «Machahid al Qiyama «(Scènes du Jour du jugement Dernier) et «Attasouir al Fanni fi al Cor`an «(La représentation esthétique dans le Coran) ainsi que «Fi Dhilal al Coran» (A l'ombre du Coran). Cet auteur a axé ses recherches sur l'aspect vivant et mouvant de l'image coranique. A titre d'exemple, dans son commentaire des paroles de Dieu : «Dussent les mécréants détenir tous les trésors réunis de la terre, voire en posséder le double et l'offrir pour se racheter du supplice au jour du Jugement Dernier, cette rançon ne sera point acceptée de leur part. Un douloureux châtiment les attend. En vain chercheront-ils à échapper au feu, leur supplice y sera éternel». (La Table Servie, v:36-37) ce tourment subi par les mécréants contient vraiment une image dynamique, car on y voit les mécréants traqués, essayant de fuir les feux de l'Enfer, mais ne le pouvant point, car : «Dieu dit: - Arrière! Restez-y, ne m'adresser pas la parole». Et aussi parce que les gardiens de l'enfer: «Les accablent de verges de fer; chaque fois que de chagrin ils en veulent sortir, ils y sont ramenés: - Savourez le tourment du fer dévorant».(Le Pèlerinage, v: 21,22) Les chercheurs se penchent sur l'incomparabilité du Coran sous l'angle des sciences, des systèmes et des lois. Ainsi, on a retenu l'inimitabilité du Coran sur le plan rhétorique pour l'étendre ensuite au domaine scientifique jusqu'à englober l'espace et ses abysses. Il se trouve aussi ceux qui voient l'inimitabilité de ce Livre dans l'organisation juridique qu'il préconise. D'autres le trouvent dans l'organisation économique qu'il expose. A cet égard, il suffit de rappeler l'interdiction par le Coran de l'usure qu'il présente comme une source de méfaits, jugement qu'allaient confirmer par la suite les recherches en sciences économiques actuelles et à leur tête celles de Keynes qui soutient que le capital le mieux investi est celui dont le taux d'intérêt est zéro et non déposé en banque avec taux d'intérêt pour être thésaurisé.

Seconde.Minute islamic Documentary